une note de ce blog à ne pas manquer

Non ce n'est pas mon genre de raccoler. Mais là, je pense que ça en vaut la peine, vraiment. Parce que le commentaire d'Anthelme sur le texte de la note précedente , se doit d'être lu.

"c'est bien d'en parler, le vivre c'est autre chose... signer, c'est pas mal non plus...faire changer les choses c'est encore autre chose, parce qu'il y a d'abord les mentalités à faire changer, et dans ce domaine, ça fait des siècles que cela dure! bien sur des  paroles commec elles que je t'écris ne feront pas avancer les choses, mais quand on a touché le fond, et vécu la misère, on ne croit plus aux belles paroles et aux beaux discours, j'ai connu la faim, la solitude , l'abandon de tous, la vie sans un toit, tout ce qui s'appelle la misère, je l'ai vécu en 2003 en France, j'ai côtoyé les gens qui fouillent les poubelles pour survivre, aujourd'hui je m'en suis presque sorti...mais par mes propres moyens..."

Donc voilà, je vous invite à aller lire aussi cette note d'Erin

http://d-erin.net/index.php?2007/03/01/9-le-prix-du-travail

et puis celle-là aussi :

http://blog.monolecte.fr/post/2007/01/16/Le-salarie-au-sifflet

Il faut aller lire et signer là aussi, une déclaration pour le refus de la misère. Ca ne coûte que le détour:

www.17oct.org
 

Anthelme, je suis consciente que mes mots et les mots des autres ne sont que des mots, peut-être que des belles paroles. Mais peut-être que si nous arrivons à faire une chaîne de belles paroles vues et lues, les choses bougeront. Peut-être qu'on peut aussi s'offrir un peu d'espoir ? Peut-être que mes mots et ceux des autres feront réagir, au moins le temps de la lecture, peut-être que ca amènera une signature ou deux, une réaction, une prise de conscience.

Anthelme tes mots m'ont touchée comme m'ont touché les bidonvilles de San Juan, de Bilbao, les squatts de Vaise à 300 mètres de mon dernier appartement à Vaise.

Bien sûr que je n'ai pas connu la misère, que je ne suis pas la mieux placée pour en parler. Bien sûr... mais je la cotoie au travail . Et je sais que quand je raconte bien mes histoires, que c'est plus qu'une histoire et que des mots que j'offre à ces petits. Voilà, je suis allée signer, je fais passer le message. Peut-être qu'un petit caillou au fond d'une grande mare... mais si on se tient tous la main, on fera une grande chaîne d'amour. Pour ne pas mourir d'un manque d'humanité, d'une sécheresse du coeur.

Je rends aussi ici à hommage à Naïma et à tous ceux qui offrent de leur temps, leur coeur aussi et leur sourire.

Merci de m'avoir lu.

Bisous

Pour Anthelme :

Comments

[Mars]

j'adhère à vos propos en réponse. Derrière nos yeux ouverts, nous sommes souvent aveugles alors que ceux qui touchent le fond nous voient même avec leurs yeux fermés.